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lundi 30 novembre 2009

Dans les ministéres, on ne connait pas la crise !


Réduire le nombre de fonctionnaires ? ... mais surtout pas là !

Les effectifs globaux (membres du cabinet plus personnels chargés des fonctions de support) sont passés de 2 949 à 3 277. Ce qui fait une augmentation de 11,1%.
Les rémunérations ont, dans le même temps, connu "une progression vertigineuse de 56,8%". Elles sont passées de 24,6 millions d'euros à 38,6 millions.
S'y ajoute la progression des indemnités de sujétions particulières (ISP), en hausse de 20,6%. Comme le nombre de bénéficiaires a augmenté, le montant moyen des primes par personne a gagné 11,7%.

Vingt conseillers par ministre, avait dit Fillon


Pourtant, François Fillon avait fixé, quand il est arrivé à Matignon, un plafond de vingt conseillers par ministre et de quatre conseillers par secrétaire d'Etat. Deux ans et demi plus tard, seul le ministère de la Justice de Michèle Alliot-Marie satisfait aux critères, avec 16 membres dans son cabinet. Le cabinet du Premier ministre a bien essayé de faire un effort, en passant de 64 personnes en juillet 2008 à 60 en 2009. Mais, à l'inverse, le ministère de l'Ecologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer est passé de 27 à 39 membres. Résultat de l'addition, les effectifs des cabinets sont passés de 537 à 626 membres.
Les secrétaires d'Etat ne font pas exception. Fadela Amara, en charge de la Ville a augmenté son équipe : elle avait 8 collaborateurs en 2008, ils sont désormais 17. Martin Hirsch, haut-commissaire aux solidarités actives, a grossi son équipe de 10 à 16 personnes.

Palmarès


Hors Matignon, le lauréat du plus gros cabinet est Jean-Louis Borloo (39 membres). Viennent ensuite Roselyne Bachelot à la Santé (34 membres), Christine Lagarde à l'Economie (30 membres), Luc Chatel à l'Eduction (29), Brice Hortefeux à l'intérieur (24). Et c'est sans compter les "personnels supports", qui font ainsi passer les services de François Fillon à 406 membres. Suit Brice Hortefeux (232 salariés), puis Jean-Louis Borloo (223) et Bernard Kouchner (191).
Dans le détail, Jean-Louis Borloo utilise 48 chauffeurs, Bernard Kouchner 40 personnes dans l'intendance.

Source nouvel obs 

Lire aussi :

Les lacunes de la "sarkonomique"


Sarkozy (AFP)
Un temps masquées par la crise, les extravagances financières de Nicolas Sarkozy apparaissent chaque jour plus clairement.Cet article a été publié dans l'hebdomadaire américain Newsweek daté du 28 novembre.

3 commentaires:

  1. Je vais me répeter, c'est normal qu'ils aient augmenté le nombre de fonctionnaires pour l'Elysée, même avec le double des personnes dont tu donnes le chiffre, ils seraient en sous effectifs tellement les ministres et Toupti mettent le bordel partout !

    Il y a tellement du foutoir, qu'ils veulent voter une loi pour santionner les entreprises qui emploient des sans papiers alors que cette loi existe déjà depuis belle lurette mais pas appliquée (5 ans de placard et séquestre de l'entreprise + une ch'tite amende).

    Ils pondent tellement lois et leurs contraires qu'ils ne savent même plus ce qu'ils font pour autant qu'ils l'aient déjà su !
    Amitiés
    Pat

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  2. Très bon article, à lire ! L'héritage de petit jean et ses frères est assuré, le nôtre aussi !
    D'ici à ce que DSK et le FMI viennent nous tirer les oreilles… on revient toujours au même point de départ : dépenser le fric des autres, trop facile, surtout quand on est assuré de ne pas avoir à rembourser. Le "bon" peuple paiera.

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  3. Il n'y a pas qu'à l'Elysée qu'il y a gabegie:
    http://www.lexpress.fr/actualite/economie/henri-proglio-l-hyperpresident_829240.html

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